L'anandamide une découverte révolutionnaire !
L'anandamide ou N-arachidonoylethanolamide ou AEA, est un neurotransmetteur cannabinoïde endogène présent dans l'organisme des animaux comme des humains, en particulier dans le cerveau. Il est aussi présent en faible quantité dans le cacao.
L'anandamide est la version humaine du THC. Surnommée « molécule du plaisir ou bonheur », Willam Devane l’a découverte lors de ses travaux avec Raphaël Mechoulam, l’homme qui a, lui, découvert le THC. La racine Ananda vient du Sanskrit « plaisir ».
Cette molécule est un des deux principaux endocannabinoïdes produits par le corps humain, et qui interagissent avec le système endocannabinoïde.
Ce neurotransmetteur est produit par le cerveau et se lie aux récepteurs cannabinoïdes CB1 et CB2.
Sa structure est très proche de celle du THC. Sa troublante ressemblance avec le THC l’a rendue intéressante aux yeux des scientifiques et des chercheurs, car elle pourrait nous aider à comprendre comment le cannabis pourrait être bénéfique pour le corps humain.
L’anandamide influence les systèmes physiologiques tels que la douleur, la régulation de l’appétit, le plaisir et la récompense.
Elle a également un rôle important et pourtant peu compris dans l’équilibre hormonal et le système reproducteur.
L’anandamide est dégradée par l’enzyme naturelle FAAH (hydroase des amides d’acides gras). La FAAH est une enzyme-clé de dégradation de l’anandamide, un cannabinoïde endogène.
Le CBD supprime la dégradation de l'anandamide, car Il inhibe l’enzyme FAAH.
En influant naturellement sur les récepteurs endocannabinoïdes ou neurotransmetteurs, le CBD permet au corps de maintenir un équilibre "homéostasie".
L'anandamide, le neurotransmetteur du bonheur
L’anandamide est naturellement produite par le corps en tant que l’un de ses endocannabinoïdes
Le système endocannabinoide doit sa dénomination au fait qu’il est constitué des cibles moléculaires sur lesquels agissent les dérivés du cannabis. Il comprend des récepteurs dits cannabinoïdes et des molécules qui s’y fixent. Le tétrahydrocannabinol (THC, principe actif du cannabis) se fixe sur une catégorie particulière de récepteurs cannabinoïdes localisés à la surface de neurones et d’autres cellules nerveuses dans le cerveau.
Dans l’organisme, plusieurs molécules se fixent sur ces récepteurs, notamment l’anandamide (AEA). Ce lipide joue un rôle dans la perception de la douleur (nociception), dans l’anxiété et la dépression. Le terme anandamide est né de la fusion des mots ananda (qui signifie « félicité », joie extatique », « bonheur suprême », en sanscrit) et « amide » du fait de sa structure chimique.
L'anandamide aide à maintenir l'équilibre et à réguler les fonctions cérébrales.
L'anandamide (AEA) et les récepteurs CB1 ont un rôle crucial dans l'ovulation, ainsi que dans l'implantation du gamète fécondé dans l'endomètre, ou la muqueuse utérine.
Pendant l’ovulation, le taux de plasma de l’anandamide est au plus haut, tout comme le taux d’hormones gonadotrophine et œstradioles (un type d’œstrogène). L’anandamide est également indispensable pour assurer l’implantation saine du jeune embryon dans l’épithélium (la paroi) de l’utérus au début de la grossesse.
Source
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19363040/
Comprendre l'anandamide et sa relation avec le cannabis
En 1996, de l'anandamide a été découverte dans le chocolat. Deux substances ont aussi été découvertes qui pourraient avoir des effets proches de l'anandamide, la N-oleoylethanolamine et la N-linoleoylethanolamine.
Le chocolat , qui contient de la théobromine, inciterait le cerveau à produire davantage d’anandamide. La théobromine pourrait également ralentir la dégradation de l’anandamide, ce qui présente des avantages sur plusieurs points.
Pour obtenir de meilleurs résultats, préférez le chocolat noir afin de vous rapprochez du cacao pur.
Si vous n’êtes pas un fan de chocolat, le deuxième substitut le plus approprié est la truffe.
Utilisées par de prestigieux chefs du monde entier, les truffes noires sont un mets très recherché. Une étude en provenance de l’Italie (université de L’Aquila et de Teramo) montre que les truffes produisent également des endocannabinoïdes (de l’anandamide et des enzymes métaboliques endocannabinoïdes).
Bien que les truffes puissent être plus anciennes que le cannabis, la recherche sur les anandamides qu'elles contiennent est assez récente. Ils n'ont été découverts qu'en 1992 par une équipe dirigée par Raphael Mechoulam, le chimiste organique qui avait isolé le THC vingt-huit ans plus tôt. Maccarrone explique que l'effet du THC sur les humains est accidentel. Il trouve des récepteurs qui sont présents pour les endocannabinoïdes comme les anandamides, qui sont les amides du « bonheur intérieur ». L'anandamide fait partie de la grande famille de composés appelés endocannabinoïdes et est impliqué dans de nombreux rôles physiopathologiques comme la dépression, l'anxiété et le contrôle de l'alimentation et des troubles de l'alimentation comme l'anorexie.
Le contenu endocannabinoïde des truffes pourrait être, sans le savoir, l’une des autres raisons pour lesquels elles sont si convoitées par les humains, car ces composés sont actifs à très petites doses et avec son arôme de truffes fraiche.
Il existe également d’autres alternatives comme le thé, le persil et le céleri.
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Source
https://www.lemonde.fr/vous/article/2003/12/08/le-chocolat-comme-drogue-douce_345168_3238.html
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11363932/
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25433633/
https://blogs.scientificamerican.com/food-matters/black-truffles-the-other-magic-mushroom/